Fondation Bert Mettmann
Nous apportons la lumière...
Benny
MENTIONS LÉGALES
Bert-Mettmann-StiftungContact: Monsieur Carsten Andrees, Président Directeur Général
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10717 Berlin
ALLEMAGNE
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www.bertmettmann-stiftung.de
Clause de non-responsabilité
Numéro d’identification fiscale:
27/643/03812
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L’ARBRE D’AMOUR
OU: LES JEUNES FILLES EN QUÊTE DE MARI
C´est vers les hommes que tend l´esprit des filles.
Les pêcher avec ruse, voilà tout leur profit,
Pensez donc à leur joie quand une belle année
Un arbre rempli d´hommes eut crû.
Comme des petites pommes, que l´on peut secouer,
Ils s´y tenaient debout, assis ou suspendus,
De bien beaux fruits, ma foi,
Tel arbre, en ce pays, c´était du jamais vu.
Si fait se déversa le cortège de filles,
Et de tout qui pouvait courir,
Pour faire tomber les hommes de l´arbre peu commun,
La place pouvait à peine contenir tant de gens,
Mais, las, l´arbre était fort et grand,
Le secouer n´aida en rien,
Les hommes paraissaient presque balancer seuls
Au dam des filles, sous le soleil.
Les filles ne tarirent pas de bonnes paroles,
Pour les faire descendre de leur poste,
C´est en vain qu´à pleurer, elles se rougirent les yeux,
Et les pauvres d´aspirer à la mort.
Enfin du ciel vint une idée géniale,
De l´arbre, elles scièrent le tronc,
Il en tomba, avec toutes les pommes,
Et chacune eut un homme.
OU: LES JEUNES FILLES EN QUÊTE DE MARI
C´est vers les hommes que tend l´esprit des filles.
Les pêcher avec ruse, voilà tout leur profit,
Pensez donc à leur joie quand une belle année
Un arbre rempli d´hommes eut crû.
Comme des petites pommes, que l´on peut secouer,
Ils s´y tenaient debout, assis ou suspendus,
De bien beaux fruits, ma foi,
Tel arbre, en ce pays, c´était du jamais vu.
Si fait se déversa le cortège de filles,
Et de tout qui pouvait courir,
Pour faire tomber les hommes de l´arbre peu commun,
La place pouvait à peine contenir tant de gens,
Mais, las, l´arbre était fort et grand,
Le secouer n´aida en rien,
Les hommes paraissaient presque balancer seuls
Au dam des filles, sous le soleil.
Les filles ne tarirent pas de bonnes paroles,
Pour les faire descendre de leur poste,
C´est en vain qu´à pleurer, elles se rougirent les yeux,
Et les pauvres d´aspirer à la mort.
Enfin du ciel vint une idée géniale,
De l´arbre, elles scièrent le tronc,
Il en tomba, avec toutes les pommes,
Et chacune eut un homme.
1. L’Infanterie royale wurtembergeoise n° IV
2. Elskovs Træet (danois: L’arbre d’Amour)